Amortissement confortable

    Ramer avec des raquettes de ping-pong est assez facile mais si elles avaient la taille de raquettes de tennis il serait bien plus malaisé de les manœuvrer car déplaçant plus d’eau elles nécessiteraient bien plus d’énergie pour un mouvement de même vitesse. Pour la même énergie dépensée le mouvement serait considérablement freiné. 

    Les anciens se souviennent des balances de labo qui avaient leurs oscillations amorties par une palette liée au fléau et se déplaçant dans un récipient d’huile. 

    De même un avion aux ailes courtes est peu amorti en roulis et se dandine à la moindre turbulence tandis qu’un planeur aux ailes longues pourtant de mêmes surface et masse les ignore superbement. 

    C’est une affaire d’amortissement et dans notre exemple aérien c’est le bras de levier qui joue. 

    Ne dessinons donc pas des ailes de trop faible allongement ( qui ont une finesse lamentable ) et un amortissement trop faible car même en voltige on aime que le roulis ne continue pas quand on remet le manche au neutre. 

    Ne pas descendre en dessous de 6 en voltige, 10 en avion et 18 pour un planeur au dessus de 4 m.