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Le pas du patineur

Image rafraîchissante mais pas pour les anciens qui eurent à supporter au long de raids interminables les balancements vomitifs d’avions à trop petite dérive. 

     Un planeur de vol libre doit être stable en roulis, si un remous l’incline il doit revenir ailes horizontales. L’expérience modéliste a montré qu’il lui fallait fort dièdre, souvent double, et petite dérive. Pour spiraler et rester dans l’ascendance la dérive est munie d’un minuscule volet braqué par ressort dès qu’il n’y a plus de traction sur le crochet de treuillage articulé. L’appareil spirale presqu’à plat sans resserrer le virage s’il a devant le CG une surface latérale de fuselage suffisante qui, en attaque oblique, lui fournit la petite poussée latérale entraînant le virage… D’où le profil classique de ces machines à surface latérale avant prolongée derrière le CG par un tube au bout duquel sont les empennages. 

     Les avions de raid devaient être stables en roulis car les instruments de l’époque et l’absence de pilote automatique rendaient périlleux le vol de nuit. 
Ils avaient de grandes ailes pour porter beaucoup de carburant, du dièdre et une petite dérive…mais souvent peu de surface latérale pour amoindrir le maître couple…et les ennuis commençaient : 


   
le pas des patineurs.gif

L’inclinaison fortuite entraînait une glissade latérale; le dièdre ramenait les ailes à l’horizontale, par inertie la queue allait un peu trop loin…et le bazar repartait dans l’autre sens. Bien sûr en atmosphère calme les choses se calmaient progressivement…si le pilote ne faisait rien, car s’il essayait de contrer, avec retard au vu des instruments dont il disposait, il augmentait la chose! 


     La trajectoire de l’avion ressemblait au mouvement du patineur ou, pour les matheux, à celle d’une bille descendant une gouttière en oscillant comme un pendule. 


   Les pilotes de l’époque qui traversaient le Pot au Noir de nuit et par tempête sur de telles machines ont droit à tout notre respect. 


   Les années passèrent, les passagers avaient besoin de place et n’avaient pas envie de vomir; pour les loger les fuselages grossirent et gagnèrent de la surface latérale; les instruments et le pilote automatique permirent de renoncer à la stabilité naturelle, les dérives grandirent et les avions volèrent enfin droit; le roulis du patineur des canaux bataves disparut des comptes-rendus d’essais. 

le pas des patineurs.jpg
Regardez en cliquant sur l'image, une vidéo explicite!


      L’évolution modéliste vers la radio-commande suivit le même chemin: nos petits avions sont rarement stables en roulis et si on les laisse s’incliner ils continuent le mouvement jusqu’au virage engagé qui se termine par terre, voire dans la terre…
    Mais on a des radios proportionnelles qui permettent de contrôler avec précision ( hum !) l’inclinaison et de toutes façons on est les meilleurs. 


Date de création : 12/07/2017 15:34
Catégorie : -
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