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Planeur F3Q Saison 2014
Après avoir pratiqué la discipline plusieurs années avec des machines d'occasions (c'est toujours les cordonniers les plus mal chaussés), je décide de créer une nouvelle machine.
J'ai monté depuis 2 ans, deux nouvelles machines pour Romain, cette fois je bosse pour moi.
Bien entendu la création globale de la machine ne fut même pas envisagée, je vais faire du composite avec une nouveauté aile inconnue de la discipline.
La base fuselage fût choisie rapidement : JCH en T, le moule est chez un ami, cela aide, pour le stab même opération achat de 2 stabs de RAC très utilisés dans la discipline.
La nouveauté vient donc de l'aile issue de l'Argema planeur fabriqué par Sandamodels en Tchéquie pour la catégorie F3J. L'envergure est de 3680 avec une corde de 245, composée d'un panneau central est de 2 parties avec dièdre.
Le profil est un HN 487, très utilisé en F3K pour sa forte pénétration en vitesse et son bon comportement en travail aux volets.
Yvan l'artisan et créateur du modèle est super sympa, après plusieurs échanges par mail je passe la commande avec quelques modifications par rapport au standard : découpe des volets tenant compte de la largueur du fuselage, doublage en 80 gr carbone de toute l'aile et enfin choix de la déco, donc du sur-mesure.
La commande étant passée pour l'aile, le moment de sortir le fuselage du stock était venu. Pas de grande interrogation, le cahier des charges était bien défini : la masse à l'avant avec 4 servos, pas de commande directe pour la profondeur mais un retour dans le pied de dérive sur roulement à billes et une attaque directe du volet par barre carbone ; 1 servo de dérive ; 1 pour le crochet ; 1 pour le frein (par expérience un atterrissage un peu long en fin de manche de durée avec un temps correct amène la rage si le planeur sort de la zone). En plus, il faudra toujours du plomb utile à l'avant.
Après réception de l'aile, il était temps de travailler sur la fixation de celle-ci, une platine en CTP de 8 mm fut dessinée et ajustée, un cintrage à l'ammoniaque pour un meilleur collage a été nécessaire. Une entaille dans le dessus du fuselage pour un meilleur ajustage des surfaces et surtout pour un bon perçage des platines fut réalisée.
Mécanisme du frein sans le carénage de roue Commande de crochet
L'aile :
Dés le déballage, il paru nécessaire de revoir le travail des gouvernes d'ailerons qui manquaient cruellement de débattement vers le haut. Dans la discipline d'origine les virages et les prises de vitesse ne nécessitent pas de gros débattements.
Un outil fût créé pour poncer la peau de l'extrados et améliorer ce problème.
L'équipement radio pour l'aile fut confié à des servos TURNIGY, copies de MKS qui fonctionnent plus volontiers en 6volts, des 6kgs pour les ailerons et 9 kgs pour les volets. J'en ai profité pour commander des TURNIGY format standard de 9kgs pour la profondeur à première vue de bonne qualité (retour au neutre précis).
Platine CTP réalisée pour fixer les servos sur la peau. |
Prise de raccord des 4 servos de l'aile : les + et les - ensemble une broche par signal.
Après réalisation du cadre verrière et l'ajustement de celle-ci, le passage sur la balance annonce 3,8 kg avec un centrage estimé à 38%.
Après les différents tests, centrage et calage, le poids est maintenant de 4,3 kg (soit près de 500 gr de masse au CG) et le centrage + ou moins identique.
Les accélérations en vitesse semblent intéressantes, il faudra tester en concours car sans le repaire des bases et du chrono, il est difficile d'appréhender cela.
Pour la partie durée, c'est assez bluffant de pouvoir chahuter les moindres bulles, le projet maintenant réalisé semble conforme à l'esquisse, il reste à peaufiner et à s'entraîner, en plus avec le challenge de passer en pupitre, ce qui n'est pas des plus aisé après quelques décennies passées, pouces dessus.